Absence du salarié pour participation à certaines instances
Posté le 25 juin 2021
Lorsqu’un salarié est désigné pour siéger dans une commission, un conseil ou un comité administratif ou paritaire appelé à traiter des problèmes d’emploi et de formation, l’employeur doit lui accorder le temps nécessaire pour participer aux réunions de ces instances. De même, lorsqu’un salarié est désigné pour participer à un jury d’examen ou de validation des acquis de l’expérience, l’employeur doit lui accorder une autorisation d’absence pour participer à ce jury (C. trav. art. 3142-42).
La liste de ces instances fixée par arrêté interministériel vient d’être modifiée (modifications en rouge).
Elle est désormais fixée de la façon suivante :
A. – Commissions, conseils ou comités administratifs :
– la commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle ;
– la commission d’homologation des titres et diplômes de l’enseignement technologique ;
– la commission pour le développement de la formation professionnelle continue par les moyens audiovisuels ;
– les comités régionaux sur l’emploi, la formation et l’orientation professionnelles (CREFOP) ;
– le conseil d’administration de l’établissement public chargé de la formation professionnelle des adultes ;
– les commissions professionnelles consultatives ;
– le conseil d’administration de France compétences, ses commissions et groupes de travail ;
– le conseil d’administration de Pôle emploi et les comités d’audit créés en son sein ;
– les comités de liaison de Pôle emploi ;
– la commission chargée de donner un avis sur le projet d’une décision de suppression du revenu de remplacement ;
– le conseil supérieur pour le reclassement professionnel et social des travailleurs handicapés ;
– la commission régionale consultative d’emploi et de reclassement des travailleurs handicapés.
– le conseil de l’inclusion dans l’emploi et les conseils départementaux de l’insertion par l’activité économique ;
– la commission départementale de contrôle de l’emploi obligatoire des mutilés de guerre ;
– la commission spéciale du label ;
– le conseil supérieur de l’éducation nationale ;
– le conseil de l’enseignement général et technique ;
– les commissions professionnelles consultatives instituées auprès du ministère de l’éducation nationale, leurs sous-commissions et groupes de travail, ainsi que le comité interprofessionnel consultatif et son groupe permanent.
– les groupes techniques créés en application des conventions générales de coopération ;
– les commissions académiques de la carte scolaire.
– les conseils des établissements dont plus de la moitié des élèves préparent un diplôme attestant des qualifications professionnelles ;
– les conseils tripartites de formation continue des groupements d’établissements ;
– les conseils d’administration et les conseils de perfectionnement des centres de formation d’apprentis ;
– le conseil national de l’enseignement supérieur de la recherche ;
– les conseils d’universités ;
– les commissions pédagogiques nationales des instituts universitaires de technologie ;
– la commission du titre d’ingénieur ;
– les conseils d’administration des instituts universitaires de technologie ;
– les conseils d’administration des écoles d’ingénieurs ;
– le conseil d’administration, le conseil de perfectionnement et les conseils de département du Conservatoire national des arts et métiers ;
– le conseil d’administration de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep).
– le comité technique placé auprès du fonctionnaire responsable de la délégation régionale de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions ;
– le conseil de perfectionnement du centre d’études et de recherches sur les qualifications ;
– les conseils académiques consultatifs de la formation continue.
– le conseil d’administration du centre pour le développement de l’information sur la formation permanente (centre Inffo) ;
– le conseil supérieur de l’enseignement de la formation professionnelle et de promotion sociale agricole et de la jeunesse rurale ;
– les conseils d’établissement d’enseignement agricole ;
– les conseils de centre des centres de formation professionnelle et de promotion agricoles (C. F. P. P. A.) ;
– le Haut Conseil des professions paramédicales. La commission nationale pour la formation à l’animation ;
– les commissions régionales pour la formation à l’animation (COREFA).
B. – Commissions, comités et organismes paritaires :
– les commissions paritaires nationales de l’emploi et de la formation professionnelle ;
– l’Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic) ;
– l’association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens (APEC) et ses comités paritaires régionaux ;
– l’association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture (APECITA) ;
– les instances paritaires régionales et territoriales de Pôle emploi ;
– les fonds d’assurance formation de non-salariés et les opérateurs de compétences ;
– les observatoires prospectifs des métiers et des qualifications (OPMQ) ;
– les commissions paritaires interprofessionnelles régionales ;
– l’association nationale pour la certification paritaire interprofessionnelle et l’évolution professionnelle ;
C. – Jurys :
– les jurys des examens visant l’obtention :
– des certifications professionnelles enregistrées au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) (C. trav. art. L 6113-5) ;
– des attestations de validation de blocs de compétences constitutifs des certifications professionnelles enregistrées au RNCP (C. trav. art. L 6113-5) ;
– des certifications ou habilitations enregistrées au répertoire spécifique établi par France compétences (C. trav. art. L 6113-6) ;
– les jurys de validation des acquis de l’expérience (VAE) visant l’obtention des certifications professionnelles enregistrées au RNCP (C. trav. art. L 6113-5).
Source : arrêté du 15-6-2021, JO du 18-6 modifiant l’arrêté du 20-5-1980, JO du 24-5